Ah quelle sensation de liberté d’être sur mon petit vélo tout branlant. Je pédale sur le bel asphalte, il fait super beau, il n’y a pas un souffle de vent, pas de montée, je kiffe grave le moment. C’est du nouveau dans mon voyage et j’apprécie carrément. Mon plan est au moins d’arriver à parcourir les 500 kms qui me ramèneront sur la route 318, pour ensuite quitter le Tibet.

45 bornes sans réfléchir, juste à savourer le paysage qui défile. Ouais, sauf que bon, je commence déjà à voir mal au cul et douleur dans le genou droit. Pour la suite, je me ferai un coussin et ca me relèvera donc mieux pour le genou, car je crois que le vélo est quand même un peu petit pour moi.


Petite bouffe en bord de route dans un canapé, et toujours le bordel pour avoir du pain. Fin de journée, ambiance de couleurs : route grise-noire avec lignes blanches et jaunes, plots rouges et blancs sur le coté, rivière avec l’eau qui scintille, des arbres verts, un ciel bleu avec quelques nuages cotons tout blancs, des fleurs par-ci par-la (il est parti par ou, par-ci par-la... tatata), et des dunes de sable qui apparaissent à droite. C’est magique !


TUUUUTTTTT !!! : Des bus ou camions qui klaxonnent (avec klaxon strident qui fait mal aux oreilles, un truc de dingue) et qui roulent comme des abrutis, faut faire gaffe et ne pas oublier la circulation. C’est plus sympa de croiser des petits tracteurs remplis de tout et n’importe quoi et les tibétains qui te saluent et rigolent.



J’arrive dans une ville le soir, Zedang, et je la quitte sous la pluie, tard et en slip pour ne pas tremper mon short, c’est excellent. Je campe quelques kilomètres plus loin, avec mon nouveau compagnon de voyage, le vélo bleu. Bien content de cette première journée, ça le fait.



Jour 1, 100 kms