Extrait du mail du 6 mai |
- Prolongation du visa kirghize : cela se fait sans difficultés à Bishkek (on ne voulait pas me faire ça à Naryn, mais c'est peut être possible à Osh aussi). Dans la journée, avec une lettre de "motivation" en russe, et 22 euros. On a alors un nouveau visa d'un mois. - Permis GBAO au Kirghizstan : avec un contact sur Khorog, il est possible de se faire faxer le permis à Osh ou même à la frontière de Kyzyl-Art. Il faut envoyer scans du passeport et du visa et s'arranger avec les gars pour payer après, 20 dollars. Cette solution est bien pratique quand on arrive du Kirghizstan et pour entrer direct dans les Pamirs. - Enregistrement au Tadjikistan : Il faut se faire enregistrer dans les bureaux de l'OVIR (la police qui traite l'immigration) dans les 72 heures après l'entrée sur le territoire. Cela coûte 15 dollars + 20 Somonis, un peu plus de 20 dollars quoi, et cela s'ajoute bien sur au prix du visa, aucun rapport. Les flics vérifient ce tampon, donc je pense que c'est plutôt obligatoire. A Dushanbe, ils demandent le passeport du tadjik qui t'accueille ou l'hôtel. Si tu arrives pour squatter en tente et que tu n'as pas d'amis, t'as gagné le vélo. Une femme dans la rue m'a aidé pour cette histoire. Opération à répéter pour chaque nouveau visa... ça douille le Tadjikistan au final. - Prolongation du visa tadjik : avec une agence qui gère cela, Sayoh, c'est possible, pour 2 semaines ou un mois. J'ai paye 60 + 5 dollars pour cette prolongation. Les agences de tourisme le font aussi, il faut s'arranger avec eux.. mais après, personne ne veut prendre la responsabilité d'un gars qui part seul dans les Pamirs, car s'il y a une merde, cela incombe à celui qui a demandé le visa. Bref, c'est au ministère des affaires étrangères que toutes ces histoires se traitent. Y aller seul n'est pas jouable à mon sens, les gars demandent une lettre d'appui pour n'importe quoi. - Nouveau visa tadjik : le bordel. Une compagnie m'aide donc pour cela. 60 dollars pour un visa de 45 jours, plus 10 dollars de quittances. A cela d'ajoute le fric que je donne à des gars pour faire avancer les opérations. Cela me coûte des tunes ces conneries. Pour résumer, il est bien plus simple de sortir du pays et d'aller faire sa demande ailleurs. Le ministère des affaires étrangères... c’est à s'arracher la tête. - Permis GBAO et autres autorisations : retour dans les Pamirs, donc demande de permis GBAO. Cela se fait bien, 20 dollars avec une agence et on a le permis quelques jours après (avec 35 dollars ça peut aller plus vite, cela dépend). Il y a aussi la zone du lac Sarez, un immense réservoir d'eau au milieu des Pamirs... c'est un endroit très protégé et il faut s'adresser au ministère de la sécurité du pays pour une autorisation spéciale. Je n'ai pas trop eu le temps de gérer, même si nous souhaitons y aller. A voir. - La route en cette saison : on pense que les routes de montagne sont fermées en hiver. Cela est vrai pour certaines mais les principaux passages de col sont ouverts toute l'année. Certes, il faut être prêt à attendre parfois, car il n'y a pas beaucoup de véhicules, mais c'est d'autant plus intéressant. - Kirghizstan - Chine : les cols de Torugart et Irkechtam restent ouverts. - Kirghizstan -Tadjikistan : le col de Kyzyl-Art se fait les doigts dans le pif. Je ne veux pas dire par contre qu'il y a forcement des bus ou autres, mais ça circule, camions principalement. Tadjikistan - Chine : il existe une route, par le col de Kulma, mais il n'y a pas l'air d'y avoir de trafic l'hiver et cette frontière n'est peut être pas ouverte aux touristes ? - Achats d'affaires : les bazars. On trouve de tout dans ces grands marchés foire fouille. Nickel pour des fringues ou n'importe quoi d'autre. Dans les rues, cela fonctionne pareil, c'est excellent cette facilité d'achat. Par contre, pour du matos spécial, genre montagne par exemple, ce n'est pas la même histoire. Il y a 2 magasins de sport à Dushanbe, mais surtout avec des affaires de boxe ou de pêche. En tous cas, je n'ai pas trouvé de cartouche de gaz adaptée à mon réchaud (il y en avait à Almaty, je ne sais pas à Bishkek). Il y a cependant ici une petite organisation qui a du bon matos : cordes, tentes, duvets, godasses, des trucs russes et costauds. C'est bon à savoir pour emprunter. - Sécurité générale : ça ne craint pas l'Asie centrale. Je ne parle pas de l'Afghanistan bien sur ou c'est risqué, malheureusement. Mais Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan, tu te ballades à 3H du mat' sans problèmes, aucun soucis d'insécurité... et c'est très plaisant. A Dushanbe, c'est juste un flic avec un pet' dans l'aile qui peut être chiant avec tes documents, juste pour se la péter... j'ai déjà arraché des mains de flics mes photocopies de papier, et en partant à pied. Et ils ne me suivent pas. C'est d'ailleurs assez affolant le nombre de policiers que nous trouvons à Dushanbe, et aussi sur les routes du pays. - Ceinture et bouches d'égouts : personne ne met la ceinture dans ces pays, même dans les belles et grosse bagnoles. Alors ça fait mal quand il y a un accident, et il y en a de temps en temps. Et les bouches d'égouts : tabarnak, tu marches en pleine nuit dans la rue, et la, au milieu de la route, il y a un regard ouvert.. sur les trottoirs aussi, c'est très dangereux. Donc il faut faire gaffe, faut pas marcher en dormant |
Extrait du mail du 3 juillet |
Affaires, matos, sac a dos Un super bon point, entre Marielle une pote qui a fait un aller-retour en France et Axel, j'ai renvoyé pas mal de choses. Cahiers de voyage, pelloches photos, quelques cadeaux, 2-3 bouquins... et cela fait bien du poids en moins. Par ailleurs, je me débarrasse sur place de tout ce que je peux, rien d'inutile dans le sac, car c'est vraiment relou quand le sac pèse. Fini le petit sac à dos aussi, juste le gros et c'est bon. J'ai un gros sac à dos noir KARRIMOR, 60-100L. Bon allez, je ne vais pas raconter la vie de mon sac, hahaha.. mais cela reste que j'ai quasi 20Kgs avec tout tout tout, quand je suis à oilpe quoi. Photographie Carnets de voyage La langue russe Nouveau passeport Visa chinois Visa kirghize |
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